jeudi 23 mars 2017

Aucun bébé ne doit naître prépollué




Les bébés naissent aujourd’hui avec plusieurs dizaines de substances chimiques toxiques dans leur organisme. Un grand nombre d'entre elles sont des perturbateurs endocriniens.
La récente étude de l'agence Santé Publique France, menée auprès de plus de 4000 femmes enceintes, montre une imprégnation généralisée : 70% pour le Bisphénol A, 99,6 % pour les phtalates, 100% pour les pesticides pyréthrinoïdes, 50 % pour les pesticides organophosphorés, 100 % pour les PCB, dioxines et furannes, 100 % pour les retardateurs de flamme bromés, 100 % pour les perfluorés.
Nous savons que ce cocktail augmente le risque d’avoir une maladie chronique pendant l'enfance mais aussi à l'âge adulte : obésité, diabète, cancer du sein et de la prostate, troubles du comportement (hyperactivité, déficit d'attention, autisme...), baisse du QI, troubles de la reproduction (baisse de la qualité du sperme, infertilité, cancer du testicule, malformations génitales, abaissement de l'âge de la puberté). On sait que pour une substance comme le bisphénol A le risque d'infertilité et de baisse de la qualité du sperme peut être transmis aux petits-enfants et aux arrière-petits-enfants.
Pour faire face à ce problème majeur de santé publique, nous demandons aux candidats à la présidentielle de s’engager à promulguer une grande Loi de Santé Environnementale et d’organiser un Grenelle de la Santé Environnementale pour débattre avec la société civile de la meilleure façon de mettre fin à cet héritage toxique.
Lien :
- une grande Loi de Santé Environnementale
Les signataires :
- Collectif BAMP
- Sciences citoyennes
- Foodwatch
- Générations Cobayes
- Priartem
Cette pétition sera remise à:
  • candidats à l'élection présidentielle 2017

lundi 6 mars 2017

Journée internationale des femmes, le 8 mars, c'est tous les jours!






    Elles étaient plus de 300 000 à manifester en Pologne pour le droit à l'avortement.
    Elles étaient en grève en Islande pour obtenir l'égalité des salaires.
    Elles étaient en grève en Argentine contre les violences.
    Elles se sont mobilisées contre Donald Trump aux États Unis.
    En France, elles étaient des dizaines de milliers à manifester contre la loi El Khomri.

    Partout les  luttes des femmes ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l'égalité entre les femmes et les hommes.
    Politique, éducation, culture, précarité, thèmes incontournables de l'égalité femmes/hommes  : femmes en politique, en finir avec les seconds rôles, l'école apprend-elle l'égalité des sexes ? Les femmes peuvent-elles être de grands hommes ? Luttes contre la lesbophobie...
    Nos lutte sont les conditions nécessaires et indispensables pour l'émancipation des femmes et des peuples.
    Nous devons toutes et tous rester solidaires, vigilantes et combatives pour renforcer nos acquis et obtenir de nouveaux droits.

    Nous voulons :
        -Que cessent enfin les inégalités au travail en termes de salaires, d'accès à l'emploi, de carrière, de temps de travail. Nous voulons l'égalité salariale et la revalorisation des salaires dans les métiers à prédominance féminine.
        -Que soit garanti le droit d'accès à l'avortement, la contraception, dont la légitimité est sans cesse remise en cause. Nous voulons un égal accès à la santé et aux services publics, garant d'une égalité de traitement pour toutes et tous.
        -Que cessent les violences sexuelles et sexistes à l'encontre des femmes, au travail, dans l'espace public comme à la maison.
        -Des politiques volontaristes contre les stéréotypes de genre, à l'école, dans les médias, dans la vie publique et privée.
        -Le partage des tâches domestiques et des services publics de prise en charge de la petite enfance et des personnes âgées dépendantes.

    L'égalité entre les femmes et les hommes est incontournable parce qu'elle participe du progrès social. Laisser perdurer les inégalités entre les femmes et les hommes  et s'exercer la violence contre les femmes , c'est porter une responsabilité sur le fait que les idées rétrogrades et les partis qui les portent progressent.    Des mobilisations d'ampleur , combatives et solidaires , nous permettrons d'imposer les avancées nécessaires.

dimanche 5 mars 2017

Agriculture: le salon ferme ses portes, une autre agriculture continue à germer



Champ, Agriculture, Terre    La vitrine largement artificielle d'une agriculture rêvée plus que réelle vient de baisser son rideau et la réalité de l'angoisse jusqu'au suicide de tant de paysans, du rouleau compresseur de l'agro-industrie et de la grande distribution, de l'appauvrissement des sols, de la spéculation sur les matières premières agricoles, revient sur le devant de la scène.

    Et pourtant,fournir aux humains leur nourriture est une tâche noble et essentielle.De nombreux.ses paysan.ne.s l'ont compris qui se tournent vers une autre agriculture.
    Une agriculture respectueuse des animaux qu'elle élève.
    Une agriculture protectrice des sols qu'elle n'épuise pas et aide à se reconstituer.
    Une agriculture qui refuse les pesticides qui tuent la biodiversité et menacent  la santé des consommateurs comme celle des agriculteurs pour le seul bénéfice des multinationales de l’agrochimie, Monsanto en tête.
     Une agriculture qui, à travers la vente en circuit court ,cherche à se rapprocher des consommateurs et entamer un dialogue avec eux sur la qualité des produits et la vérité des prix tout en réduisant son empreinte écologique.

    Soutenir cette agriculture paysanne, aider à  la reconversion en bio des exploitations agricoles, favoriser toutes les initiatives telles les AMAP et les coopératives d'achats, lutter contre l'artificialisation des terres agricoles et favoriser l'installation de nouveaux agriculteur.trice.s , stopper tous les projets de fermes-usines et valoriser les fermes à taille humaine plébiscitées par les français.es, voilà vers quoi doivent être dirigés les fonds publics, qu'ils soient européens ou régionaux, voilà vers quoi doivent tendre toutes les lois nationales ou directives européennes, toutes les actions de terrain des élu.e.s à quelque niveau que ce soit.

    Quant aux consommateur.trice.s que nous sommes, il ne tient qu'à nous de faire les bons choix au quotidien pour notre santé, celle de nos enfants et nos petites enfants et par nos votes également...