mardi 19 juin 2012
Le million d’hectares de terres en mode de production biologique a été dépassé au cours du premier semestre 2012
La bio s'enracine
Selon l'Agence de la bio, l'Adocom, l’agriculture biologique vient de franchir un nouveau cap dans sa dynamique de croissance. Le million d’hectares de terres en mode de production biologique a été dépassé au cours de ce premier semestre 2012. Qu’il s’agisse de production ou de consommation, la Bio affiche des progressions à 2 chiffres entre 2010 et 2011.
Le nombre total d’opérateurs bio a enregistré une hausse de +14% pour atteindre 35 271 opérateurs engagés fin 2011, celui des exploitations bio de +12,3% (23 135) et les surfaces bio ont augmenté de +15,3% (975 141 ha) durant l’année 2011, pour atteindre 1 million d'hectares au cours de ce premier semestre 2012.
Une hausse de la production et de la consommation : en 2011, il s’est vendu pour près de 4 milliards d’euros de produits alimentaires bio sur le marché français, soit +11% par rapport à 2010.
La vitalité de la production française permet de mieux répondre à l’augmentation de la demande, avec un recul des approvisionnements extérieurs qui se situent désormais à 32%, en baisse de 3 points par rapport à 2010 et de 6 points par rapport à 2009.
En 2011, la valeur (H.T.) des achats de produits agricoles ou d’ingrédients bio en restauration collective a été estimée à 158 millions d’euros ; soit une hausse de 21% par rapport à l’année précédente. A ce jour, 6 restaurants collectifs sur 10 servent des produits bio ne serait-ce que de temps en temps.
En moins de 10 ans, la proportion de Français déclarant ne jamais consommer bio s’est abaissée de 53% en 2001[1] à 39% en 2011[2]. Dans le même temps, la part des Français déclarant consommer au moins un produit bio au moins une fois par mois est passée de 37% en 2003 à 40% en 2011 (20% au moins une fois par semaine, 6% tous les jours). Au fil des années, les consommateurs ont largement diversifié leur panier. En moyenne, les consommateurs bio quotidiens ont consommé des produits issus de 8,9 familles différentes en 2011.
Source: l'acteur rural.
Selon l'Agence de la bio, l'Adocom, l’agriculture biologique vient de franchir un nouveau cap dans sa dynamique de croissance. Le million d’hectares de terres en mode de production biologique a été dépassé au cours de ce premier semestre 2012. Qu’il s’agisse de production ou de consommation, la Bio affiche des progressions à 2 chiffres entre 2010 et 2011.
Le nombre total d’opérateurs bio a enregistré une hausse de +14% pour atteindre 35 271 opérateurs engagés fin 2011, celui des exploitations bio de +12,3% (23 135) et les surfaces bio ont augmenté de +15,3% (975 141 ha) durant l’année 2011, pour atteindre 1 million d'hectares au cours de ce premier semestre 2012.
Une hausse de la production et de la consommation : en 2011, il s’est vendu pour près de 4 milliards d’euros de produits alimentaires bio sur le marché français, soit +11% par rapport à 2010.
La vitalité de la production française permet de mieux répondre à l’augmentation de la demande, avec un recul des approvisionnements extérieurs qui se situent désormais à 32%, en baisse de 3 points par rapport à 2010 et de 6 points par rapport à 2009.
En 2011, la valeur (H.T.) des achats de produits agricoles ou d’ingrédients bio en restauration collective a été estimée à 158 millions d’euros ; soit une hausse de 21% par rapport à l’année précédente. A ce jour, 6 restaurants collectifs sur 10 servent des produits bio ne serait-ce que de temps en temps.
En moins de 10 ans, la proportion de Français déclarant ne jamais consommer bio s’est abaissée de 53% en 2001[1] à 39% en 2011[2]. Dans le même temps, la part des Français déclarant consommer au moins un produit bio au moins une fois par mois est passée de 37% en 2003 à 40% en 2011 (20% au moins une fois par semaine, 6% tous les jours). Au fil des années, les consommateurs ont largement diversifié leur panier. En moyenne, les consommateurs bio quotidiens ont consommé des produits issus de 8,9 familles différentes en 2011.
Source: l'acteur rural.
jeudi 14 juin 2012
Epandages aériens de pesticides : l’Europe doit réagir !
Catherine Grèze, Députée européenne, interpelle la Commission européenne au sujet de l’épandage aérien de pesticides dans le Sud-Ouest. Depuis le 31 mars dernier, les entreprises de pesticides déposent les unes après les autres leurs demandes de dérogations sur les départements de tout le territoire. Celles-ci font suite à la décision prise le 31 mai 2011 par Bruno Le Maire, alors ministre de l’agriculture, d’autoriser des dérogations annuelles à la directive européenne interdisant les épandages aériens.
Il s’agit d’une véritable aberration pour l’environnement ! Des études scientifiques ont déjà prouvé les effets néfastes entre autre de la déltaméthrine et de la cyperméthrine(insecticides présents dans les épandages prévus) sur les abeilles (hausse de la mortalité, baisse de la fertilité, de la croissance et du développement etc.). Force est de penser que si ces « sentinelles de l’environnement » peuvent être affectées, d’autres espèces animales et végétales le seront inévitablement ! Sans parler des incidences sur la santé humaine puisque les épandages se feront à seulement 50 mètres des habitations, réserves naturelles ou points de captage d'eau.
Ces décisions sont aussi totalement contraires au droit européen ! Quid du respect des directives « Cadre sur l’eau », « Habitats », « Oiseaux » et « Relative à une utilisation des pesticides compatible avec le développement durable seraient bafouées » ? Les consultations publiques ouvertes en préfecture -mais dont les citoyens ont rarement été informés- venant de s’achever, les premières décisions risquent d’être prises dès la semaine prochaine, en pleine période de pollinisation des abeilles. C’est pourquoi j’ai décidé d’interpeller la Commission européenne via une procédure d’urgence, afin qu’elle me réponde au plus vite.
Plusieurs départements du Sud-Ouest de la France (dont les Landes, le Gers et la Haut
e-Garonne) sont actuellement sujets à des demandes de dérogations concernant l’épandage aérien de pesticides sur des cultures de maïs, suite à la décision prise en mai 2011 par M. Bruno Le Maire, alors Ministre de l’agriculture. Si ces dérogations étaient actées, elles contrediraient pas moins de trois directives européennes.
Tout d’abord, la Directive européenne relative à une utilisation des pesticides compatible avec le développement durable (n°2009/128/CE) dispose dans son article 14 que la pulvérisation aérienne est interdite sauf si cette technique ne présente qu’une « incidence limitée sur la santé et l’environnement ». Or des études scientifiques ont prouvé les effets néfastes entre autre de la déltaméthrine et de la cyperméthrine (insecticides présents dans les épandages prévus) sur les abeilles (hausse de la mortalité, baisse de la fertilité,
de la croissance et du développement etc.). Force est de penser que si ces « sentinelles de l’environnement » peuvent être affectées, d’autres espèces, dont l’être humain, le seront inévitablement.
D’autre part, certaines communes concernées par l’épandage figurent sur des sites Natura 2000 (par exemple, les villes de Muret et de Carbonne sur les sites FR7301822 « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste », FR7312014 « Vallée de la Garonne de Muret à Moissac » et FR7312010 « Vallée de la Garonne de Boussens à Carbonne »; ou de Betcave-Aguin et Simorre sur le site FR7300897 « Vallée et coteaux de la
Lauze »). Au vu des incidences néfastes précitées, les Directives Habitats (92/43/CEE) et Oiseaux (79/409/CEE) ne sont clairement pas respectées car il y a un risque de « détérioration et d’élimination de la faune et de la flore présente » sur ces sites.
Enfin, la Directive cadre sur l’eau ((2000/60/CE) est elle aussi malmenée puisqu’elle prône une protection des eaux et une diminution croissante des produits dangereux rejetés dans l’eau (art. 22, 27, 43) à l’horizon 2015. Or, la fiche technique de Bayer Crop au sujet du Decis Protech notamment, pesticide bientôt pulvérisé par avions sur les terres en question, précise que celui-ci est « très toxique pour les organismes aquatiques, peut entraîner des effets néfastes à long terme pour l'environnement aquatique. »
La Commission européenne est-elle informée de l’existence de ces dérogations et de leurs conséquences environnementales ?
Qu’entend faire la Commission européenne pour que les directives précitées soient respectées ?
lundi 11 juin 2012
Gaz de schiste : Quelle responsabilité de l'Union européenne envers les pays en développement ?
Quelle responsabilité de l'Union européenne envers les pays en développement ?
La mobilisation citoyenne dans de nombreux pays contre l'exploitation du gaz de schiste est inédite. Elle est néanmoins aisée à comprendre. Cette ressource se trouve à 2000 mètres de profondeur. Pour l'extraire, des millions de litres d'eau sont nécessaires pour forer, mais également des explosifs, des produits chimiques, pour fracturer la roche et extraire le gaz. Conséquence, les produits chimiques se répandent dans les sous-sols, contaminent les nappes phréatiques, l'eau que nous buvons, l'air que nous respirons et constitue un danger réel pour la biodiversité. C'est là le cœur de la mobilisation que nous constatons dans de nombreux pays dans le monde. Les populations refusent légitimement et catégoriquement d'être exposées à ces pollutions. A fortiori dans certains pays en développement, où l'accès à ce type d'information n'est pas toujours possible. L'extraction posent alors les mêmes problématiques qu’au Nord, à ceci près que nos politiques commerciales les incitent à ne pas avoir de véritables politiques d’encadrement “écologique” des activités industrielles ou d’extraction. Nous nous devons de faire entendre leurs revendications et il est de notre responsabilité de mettre en place un cadre réglementaire contraignant à l’encontre des entreprises européennes. A ces risques sanitaires vient s'ajouter une dimension sociale particulièrement préoccupante. Du Neuquen (Argentine), terre des Mapuches, au Péten (Guatemala), des terres sont exploitées, menaçant sérieusement les communautés indigènes, les agriculteurs et les personnes les plus exposées à la pauvreté, la faim, ou au problème de l'accès à l'eau.
Pourquoi exploite-t-on cette ressource ? Le bilan en termes de production est limité : seulement 20% du gaz contenu dans les poches souterraines est effectivement exploité. Mais la tension sur les ressources fossiles conduit les entreprises et certains pouvoirs à prendre davantage de risques, consentir à toujours plus de sacrifices, plutôt que développer une transition énergétique plus respectueuse de l'environnement et de l'humain. Or l’actuel cadre réglementaire de la législation de l’UE ne prévoit pas de garantie appropriée contre les risques pour l’environnement et la santé humaine, découlant des activités liées au gaz de schiste. Tout investissement potentiel d’entreprises européennes en faveur de ressources de pétrole et de gaz non conventionnelles dans les pays en développement est donc préoccupant. L’Union européenne a la responsabilité d’influencer leur comportement en faveur de pratiques plus soutenables, c’est-à-dire en renforçant les normes et les règlements sur la gouvernance d’entreprise appliqués aux banques et aux fonds qui les financent. Il existe de nombreux instruments. Mais, les principes volontaires ne sont pas suffisants pour atténuer les incidences négatives de l’extraction. Il est donc nécessaire et urgent que la Commission trouve de nouvelles options pour renforcer les normes relatives aux sociétés transnationales en matière de droits sociaux et environnementaux, ainsi que les moyens de mise en œuvre.
Catherine Grèze
Députée européenne du Groupe des Verts/ALE
Coordinatrice en commission du Développement
Rapporteure pour avis sur le rapport "Incidences sur l'environnement des activités d'extraction de gaz et d'huile de schiste"
lundi 4 juin 2012
COMMUNIQUE DE PRESSE : antenne relais SFR entre Lavalette et Alairac
COMMUNIQUE
DE PRESSE
Législatives
2012 - Aude
Le Parti Occitan et
Europe Ecologie – Les Verts sont attentifs et mobilisés face aux risques
sanitaires que présentent les dangers d’une téléphonie sans fil peu
réglementée.
Le projet d’installation
d’une antenne relais par SFR entre Lavalette et Alairac, à proximité des
habitations, a contraint la population à se mobiliser au nom du principe constitutionnel
de précaution, pour la préservation de la santé de tous !
Les candidates à
l’élection législative dans cette circonscription (Lidwine Kempf – Poc) et dans
la circonscription 1 (Christine Sthemer – EE-LV) soutiennent leur combat.
En effet, dans ce
domaine, la France ne dispose pas d’une législation adaptée et autorise des
normes d’émission électromagnétiques 100 fois plus élevées que celles
préconisées au niveau européen.
Face à ce risque, nous
proposons de :
- - Réduire les pollutions
électromagnétiques. Le seuil maximal d’exposition du public ne doit pas
excéder 0,6 V/m. L’électro-hypersensibilité (intolérance aux champs
électromagnétiques) sera reconnue comme pathologie. La téléphonie mobile sera
assurée par des relais plus nombreux, mais moins puissants. Les nouveaux accès
internet ADSL seront réalisés à partir de technologies ne présentant aucun
risque sanitaire, à savoir les connexions filaires ou fibre optique, le câble
réseau classique,
- - créer un
Institut National de Recherche en Santé Environnementale et un Institut de veille environnementale, de manière à anticiper sur les risques liés à la
diffusion de produits dont la dangerosité est suspectée ou établie,
- - protéger
les “lanceurs d'alerte”, afin d’assurer une vigilance sanitaire sur l’ensemble
du territoire, comme l’ont fait les habitants d’Alairac/Lavalette.
Une nouvelle réglementation assurera leur protection et la suite donnée à leurs
alarmes, la garantie d'indépendance et la médiation en cas d'expertises
contradictoires.
Lidwine
KEMPF, candidate 11-3 (POC) Christine
STHEMER,candidate 11-1 (EE-LV)
Christophe
BONNAUD, remplaçant (EE-LV) Jérôme MATELLY, remplaçant (EE-LV)
samedi 2 juin 2012
Nous on signe la charte d'Anticor!
C’est sans la moindre hésitation qu’en tant que candidate
EELV à la députation, j’ai signé la charte d’Anticor. Le parti que je
représente s’est en effet toujours engagé y compris dans les actes pour une
véritable éthique en politique, et pour une VI ème république refondant
profondément nos institutions.
Le non cumul des mandats est une exigence évidente : un
député doit se consacrer à la
charge dont il est investi, il en est de même pour un maire. Dans la 1ière
circonscription de l’Aude où je me présente, un autre candidat ne semble pas
avoir intégrer cette nécessité de
la vie démocratique. Le cumul de plusieurs fonctions et leur renouvellement sur
plus de 2 mandats barre aussi aux femmes la possibilité d’accéder aux
responsabilités. EELV non
seulement présente autant d’hommes que de femmes aux élections, mais a assuré
par exemple dernièrement la parité de ses élus au sénat. L’UMP par contre
préfère payer de très lourdes amendes que de chercher à se conformer aux
exigences de la loi sur ce point.
L’indépendance de la justice par rapport au pouvoir
politique, la protection des lanceurs d’alerte et une gestion de l’argent
public irréprochable sont des objectifs que je partage et qui doivent avoir des
traductions concrètes dans notre législation.
L’importance accrue des compétences des communautés de
communes ou d’agglomérations, qui vont dans le sens de plus de solidarités et
de mutualisations doivent bien évidement s’accompagner de l’élection de ces
assemblées par les citoyens, sur présentation d’un véritable programme.
Je salue donc l’initiative d’Anticor de permettre aux candidats et candidates de
s’engager publiquement pour une pratique politique plus respectueuse de
l’éthique et plus citoyenne.
Christine Sthémer
Candidate sur la 1ère circonscription de l’Aude
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