mercredi 29 février 2012

Quel taux d’imposition dans le programme d'eelv ?


EELV propose la fixation d’un seuil pour les très hauts revenus fixé à 30 fois le SMIC. Au-delà de ce seuil, le taux d’imposition sera d’au moins 80 %…. Il n’y a pas de changement écologique possible dans une société minée par l’explosion des inégalités.

François Hollande qui vient de proposer une nouvelle tranche d'imposition à 75 % pour les revenus excédant un million d'euros par an se veut rassurant quant à ces intentions, même si il ne s'agit pas là d'une révolution fiscale sans précédent. 
Petit rappel historique : 
En 1932, quand Roosevelt arrive au pouvoir après la crise de 1929, le taux de l’impôt fédéral sur le revenu applicable aux plus riches était de 25 % aux Etats-Unis. Le nouveau président décide de le porter immédiatement à 63 %, puis 79 % en 1936, 91 % en 1941, pour un revenu supérieur à 200 000 dollars de l’époque, soit 1 million de dollars d’aujourd’hui (770 000 euros). Ce taux  de 91 % s’appliqua jusqu’en 1964. 
Selon l'économiste Thomas Picketty, le taux marginal maximum de l'impôt sur les hauts revenus a pu atteindre, en France, jusqu'à 90 % dans les années 1920 ou dans l'immédiat après-guerre. Il était encore supérieur à 60 % au début des années 1980.
Cela n’a pas tué le capitalisme et n’a pas empêché l’économie américaine de fonctionner. Pour une raison simple : ces taux ne s’appliquaient qu’à des revenus très, très élevés. A ces niveaux d’indécence, ce ne sont pas les compétences ou le dynamisme que l’on rémunère : ce sont la rapacité, des prises de risque excessives, une position médiatique illusoire (sportifs, acteurs…). 
La taxation confiscatoire des revenus exorbitants est non seulement possible, mais écologiquement nécessaire. Comme l’exprime Hervé Kempf, « La seule façon que vous et moi acceptions de consommer moins de matière et d’énergie, c’est que la consommation matérielle, donc le revenu, de l’oligarchie soit sévèrement réduite. Puisque la classe de loisir établit le modèle de consommation de la société, si son niveau est abaissé, le niveau général de consommation diminuera. Nous consommerons moins, la planète ira mieux, et nous serons moins frustrés par le manque de ce que nous n’avons pas. » 

jeudi 23 février 2012

Pour un audit citoyen de la dette publique!



Écoles, hôpitaux, hébergement d'urgence, retraites, chômage, culture, environnement...

nous vivons tous au quotidien l'austérité  
budgétaire et le pire est à venir. «Nous vivons audessus

de nos moyens », telle est la rengaine que 
l'on nous ressasse dans les grands médias.

Maintenant « il faut rembourser la dette », nous répète-t-on matin et soir. Il paraît qu’ « On n’a pas le choix, il faut rassurer les marchés financiers, sauver la bonne réputation, le triple A de la France ».
Nous refusons ces discours culpabilisateurs !
Nous ne voulons pas assister en spectateurs à la disparition de tout ce qui rendait encore vivables nos
sociétés en France et en Europe. Nous refusons ces politiques d’austérité qui aboutissent à la remise en
cause des services publics, des retraites, de la sécurité sociale.
Avons-nous trop dépensé pour l’école et la santé, ou bien les cadeaux fiscaux et sociaux depuis 20 ans ont-ils asséché les budgets ?
Cette dette a-t-elle été toute entière contractée dans l'intérêt général, ou bien peut-elle être considérée
en partie comme illégitime ?
Qui détient ses titres et profite de l'austérité ?
Pourquoi les États sont-il obligés de s'endetter auprès des marchés financiers et des banques, alors
que celles-ci peuvent emprunter directement et pour moins cher à la Banque centrale européenne ?
Nous refusons que ces questions soient évacuées ou traitées dans notre dos par les experts officiels
sous influence des lobbies économiques et financiers.
Nous voulons y répondre nous-mêmes dans le cadre d'un vaste débat démocratique qui décidera
de notre avenir commun.
En fin de compte, ne sommes-nous plus que des jouets entre les mains des actionnaires, des spéculateurs et des créanciers, ou bien encore des citoyens, capables de délibérer ensemble de notre
avenir ?
Nous décidons d'engager le débat et de nous mobiliser partout dans l’Hérault (dans nos villes, quartiers, villages, lieux de travail) en lançant un vaste audit citoyen de la dette publique. Nous allons prendre
en main nos affaires, pour que revive la démocratie.
Signez l’appel pour un audit citoyen de la dette publique : http://www.audit-citoyen.org/


Collectif Citoyen pour un audit de la dette publique - Email: auditdettecoeur34@gmail.com



Législatives 2012: Consommer mieux, consommer local!


Les Verts carburent au bio local pour la campagne
Hier matin, les candidats d'Europe Ecologie-Les Verts, et du Partit occitan, ont tenu une conférence de presse visant à lancer, concrètement, la campagne pour les législatives de 2012. Les candidates de la 1re circonscription, Christine Sthemer, et de la 2e, Lidwine Kempf, ont, à cette occasion, développé le message principal de la campagne à venir : «On peut mieux vivre localement, en relocalisant l'économie». Le discours est simple : consommer mieux, en se servant près de chez soi. Jérôme Matelly, candidat suppléant de Christine Sthemer, est l'un des fervents défenseurs de ce principe. «Je vis en Cabardès. Je me sers en lait, en fruits, en légumes, en volailles, en viande chez moi ! ça ne me coûte pas plus cher, et c'est meilleur !».
Par ailleurs, les candidats reprendront des thématiques nationales telles que le «revenu d'existence», de la naissance à la mort, ou encore des lois contre le suremballage, favorables aux cultures locales, à la diminution des intrants agricoles... Mais ce n'est pas tout. Ce que nous défendons, c'est une gestion, une nouvelle donne «coopérative» du territoire.
Le premier meeting aura lieu le 7 avril à 18 heures à Lézignan-Corbières.
Des réunions publiques vont être organisées, mais aussi des «cafés écolos» pour des échanges constructifs. 



mercredi 15 février 2012

Gaz et huile de schiste : ni ici ni ailleurs !


CONNAISSEZ-VOUS LE PERMIS « PLAINES DU LANGUEDOC » ?
De Faugères au Nord à Gruissan au Sud et de Olonzac à l’Ouest jusqu’à Marseillan à l’Est, près de
120 communes de l’Hérault et de l’Aude comprenant 300 000 habitants, c’est le territoire du permis
exclusif de recherche d’hydrocarbure liquide ou gazeux dit « Plaines du Languedoc », accordé le
2 octobre 2009 à la société suédoise LUNDIN Petroleum. Aucune information sur le sujet n’a été
communiquée à la population sur ce permis et les risques encourus.
LA NOUVELLE LOI NE NOUS PROTEGE PAS
Une mobilisation importante et déterminée contre l’exploration et l’exploitation des gaz et huiles
de schiste ayant eu lieu depuis janvier 2011, le gouvernement a été amené à faire voter la loi du
13 juillet 2011, interdisant la fracturation hydraulique, sans que celle ci soit définie clairement ; et
obligeant les détenteurs de permis à fournir un rapport.
NOTRE EAU RISQUE D’ETRE CONTAMINEE PAR DES ADJUVANTS CHIMIQUES CANCERIGENES
Dans son rapport, LUNDIN dit ne pas pratiquer de fracturation hydraulique mais ne dit pas
comment elle compte extraire, si elle en trouve, les hydrocarbures ! Or il n’existe, de l’aveu des
autorités, des scientifiques et des industriels, aucune autre façon d’exploiter d’éventuelles
ressources en énergie fossile si ce n’est en fracturant ou en « stimulant » la roche. Quelque soit la
technique utilisée, avec l’usage de fluide de forage comprenant des adjuvants chimiques dans
des puits qui ne sont jamais étanches à 100 % - principe de précaution oblige, on ne perfore pas
un sous-sol comprenant un réseau de ressources aquifères complexe et fragile.
Constatant les accidents de plus en plus nombreux, aux Etats-Unis, au Canada et maintenant en
Europe, provoqués par des foreurs, on peut se demander pourquoi en France, l’Etat délivre
d’abord des permis dans la plus grande discrétion, puis interdit dans l’urgence la seule technique
existante ; et finit par abroger seulement trois permis exclusifs de recherche, alors que 61 sont
encore valides (et plus de 80 en cours d’instruction). Les rapports fournis pas les entreprises
relèvent de l’escroquerie intellectuelle.
La fuite en avant technologique que nous vivons nous fait affronter des risques de plus en plus
grands et les accidents qu’elle provoque deviennent toujours plus graves. Nous considérons que
rien ne peut justifier une attitude aussi suicidaire.
Nous, qui sommes engagés depuis plus d’un an contre cette gabegie qu’est la prétention
d’exploiter des ressources comprises dans la roche mère, appelons à la mobilisation pour obtenir
l’abrogation de ces permis, à commencer par celui des Plaines du Languedoc.
Nous sommes déterminés à nous battre pour une réforme du code minier qui tendrait à respecter
notre environnement et notre santé plutôt que de faciliter le travail de destruction des foreurs.
Sans cette mobilisation, demain, LUNDIN pourrait venir faire un forage dans
n’importe quel jardin, vigne, verger ou champ - y compris le votre !
Le collectif Plaines du Languedoc vous invite donc à la
Réunion publique d’information et de mobilisation
le vendredi 2 mars à 19h
à la Maison du Peuple de Puisserguier (Hérault)
Contact : collectif.orbjaur.nongds@orange.fr Infos : http://www.pasdegazdeschistes.rd-h.fr/

samedi 11 février 2012

OUI à la modernité agricole, NON aux OGM.


Europe Ecologie-Les Verts soutient les faucheurs volontaires du 23 janvier 2012 :
Europe Ecologie-Les Verts s'est toujours trouvée aux côtés des faucheurs volontaires et de la Confédération Paysanne dans leur lutte contre les OGM. Les semences OGM n'ont d'effet bénéfique que sur le chiffre d'affaires des entreprises agrochimiques. Elles rendent les agriculteurs dépendants, elles réduisent la biodiversité, elles nuisent à la santé des consommateurs
Utiliser des semences OGM, c'est tourner le dos à la véritable modernité en matière agricole. La modernité qui consiste à adapter les semences et les cultures aux écosystèmes locaux, à produire bio, à rapprocher les producteurs des consommateurs.
L'action du 23 janvier a permis d'illustrer le fait que Monsanto ne baisse pas les bras et qu'il est prêt à fournir des semences OGM en France, en profitant des atermoiements du gouvernement. Cela devait être dénoncé.
EELV est solidaire de cette occupation des locaux d'Asgrow à Trèbes, et exige que le gouvernement tienne parole en reconduisant le moratoire sur les semences OGM dans les prochains jours.