mardi 6 septembre 2016

L'Eau et le Vin

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La sécheresse est bien présente , durable et les pleurs des vignerons , larmes trop souvent versées ne suffiront à apaiser la soif de la terre !

La sécheresse sera de plus en plus présente ,incontournable.
Alors , pour certains l'irrigation des vignes devient la seule obsession ,la solution miracle !
Cela n'est pas si évident que cela .
L'eau doit d'abord être réservée à la consommation humaine , aux cultures prioritaires  permettant notre aliment ion.
Demander à irriguer les vignes pose la question des choix viticoles qui ont amené à une telle pression.
D'abord , les vignerons , crédules ou attentifs ont  écoutés les choix techniques préconisés par les Chambres d'Agriculture , les Syndicats viticoles et ont arrachés les cépages locaux pour planter des cépages surtout bordelais , non adaptés à nos climats !
La première controverse est là .
Ensuite les modes de cultures industrielles : engrais , désherbants , insecticides , ont appauvri , tué la structure nourricière du sol en stérilisant la terre et limitant sa réserve en eau .
Les vignes travaillées dans le respect de son équilibre , produisant des rendements plus faibles résistent bien mieux à ce manque d'eau .
Irriguer a un coût considérable pour la société pour amener l'eau au plus prés du vignoble : 200 millions d'euros au départ pour amener l'eau du Rhône dans le Narbonnais .
De plus quelques privilégiés seulement pourront accéder à cette réserve , sous conditions d'investissements lourds .
Que faire des vignerons des coteaux ou autres secteurs  loin du robinet … ?
Certains d'entre eux pourront demander des compensations , face à cette concurrence  déloyale technique et financière . En effet ces derniers  produiront moins et ne pourront surement approvisionner  leurs  marchés actuels et a venir .
Déjà la viticulture audoise perçoit de la PAC :6 873090 d'aides pour investissements et  3 3397 515 euros d'aides pour l'exportation vers les pays tiers ( chiffres 2014 source DDTM )
Irriguer les vignes va accentuer la culture hors sol de la vigne  , comme les poules pondeuses , où tout dépend d'apport extérieur . La notion de terroir déjà largement  discréditée  ne sera qu'une histoire ancienne.
Arroser , encore faut il que l'eau soit de qualité , non pourvu des PCB , contenus dans l'eau du Rhône , ainsi que des pesticides ou polluants divers . Sinon  cela causera une   augmentation de la pollution des sols , de la vigne , du raisin , du vin, déjà considérable!
Les sommes colossales destinées l'irrigation, aux financements viticoles doivent être réorientés pour aider les vignerons à changer leurs façons culturales pour redonner à  la terre sa mémoire ancestrale .
Nous demandons une réflexion collective entre administration , vignerons et la société civile pour orienter une autre viticulture , d'autres cépages .Les résultats en seront sur le moyen et long terme . C'est pour nous une condition essentielle si on veut garder une viticulture durable , économiquement viable et respectueuses des hommes et  des citoyens .



lundi 5 septembre 2016

Appel à la mobilisation pour les trains de nuit

 
 

 
A l'heure actuelle le gouvernement propose de démanteler une grande partie des Intercités de Jour et de Nuit. Il propose la « relance » par « cent nouveaux projets » routiers et autoroutiers : la thématique transport est servie !
 
Le train consomme environ 5 à 10 fois moins d’énergie par kilomètre et passager que la voiture individuelle ou l'avion. Aussi depuis 2007 de nombreux grands projets de LGV ont été financés... au-delà de toute cohérence : destructeurs environnementalement, extrêmement coûteux financièrement, ils desservent mal les villes moyennes...
 
A l'opposé, les voies ferrées classiques souffrent d'un grave manque de maintenance. Le service Intercité pourrait par ailleurs s'améliorer à moindre frais tant il est sabordé : souvent les trains de nuit n'apparaissent pas à la réservation; les correspondances aux frontières sont « absurdes ». Non seulement les Intercités pourraient mieux relier les régions périphériques de l'Hexagone mais également dépasser les frontières pour des liaisons européennes...
 
Autre thématique esquivée par le gouvernement, la taxe carbone sera tôt ou tard nécessaire pour réintégrer les coûts cachés de l'avion et de la route et financer le rail. Actuellement la complexité des tarifs SNCF sert de repoussoir aux voyageurs non-habitués. Une tarification incitative permettra de sortir de l'anomalie tarifaire pour que, en cohérence avec leurs impacts environnementaux respectifs, le train soit moins cher que l'avion ou la voiture !
 
Rappelons que le vélo et le tramway ont pratiquement disparu des villes au XXème siècle. Les modes sobres et simples n'ont pas de lobby pour les propulser : La mobilisation militante est nécessaire pour redonner une place aux Intercités, et au-delà aux modes de transports sobres en énergie.
 
Nous avons besoin de vous pour diffuser -et signer- la pétition, distribuer le tract lors de vos voyages, voire organiser des actions décentralisées... Plus d'informations sur : www.change.org/p/ouiautraindenuit et https://ouiautraindenuit.wordpress.com
 
 
Collectif « oui au train de nuit »