Communiqué des élu.e.s régionaux Nouveau Monde
Communiqué des élu.es EELV et apparenté.es
Membres de Nouveau Monde
Conseil régional OccitanieQuelle Occitanie en 2040 ?« Écrivez avec nous l'important schéma
dont dépend l’environnement dans notre région »Le 15 mai, le Conseil Régional Occitanie a lancé une concertation publique sur le Schéma
Régional d’Aménagement, de Développement Durable et Equilibré du Territoire « Occitanie
2040 » (SRADDET). Elle se clôturera le 30 juin prochain puis donnera lieu à une autre phase
de consultation, l’enquête publique, en cours d’année 2020.
Sous ce nom technique se cache un schéma global et essentiel - à valeur prescriptive pour
les documents d’urbanisme - qui orientera de façon majeure l’aménagement de nos
territoires pour les 20 prochaines années. Face à l’urgence climatique et aux fractures
territoriales qui ne cessent de se creuser, il est impératif de traduire dans cet exercice
de planification l’aspiration des habitant.e.s à renverser le modèle pour vivre mieux :
mobilités, partage des terres et protection des sols, alimentation, rénovation des logements
et revitalisation des cœurs de ville, transition énergétique, préservation de la biodiversité,
accès aux services publics, protection des population face aux risques … autant d’enjeux qui
doivent structurer notre vision pour l’Occitanie.Ce schéma doit dès lors poser impérativement et clairement des règles à la hauteur
des enjeux actuels du changement climatique, de l’effondrement de la biodiversité, de
sécurité alimentaire, de préservation des biens communs.Au sein du Conseil régional, les élu.e.s EELV et apparenté.es sont mobilisé.es pour faire du
SRADDET l’outil de la transition écologique attendue par des citoyen.nes de plus en plus
nombreux à nous sommer d’agir. Partout en Europe, une grande partie des votant.es ont
adressé un message fort pour – qu’à tous les niveaux – l’écologie soit au cœur des actions.
Un message clair pour enfin lutter efficacement contre le dérèglement climatique.
Dans les semaines à venir, les élu.es régionaux EELV et apparentés du Conseil Régional
d’Occitanie se mobiliseront pour que le SRADDET inscrive dans ses priorités :- la lutte contre l’artificialisation des sols et ainsi mettre fin aux projets inutiles
de bétonisation en Région
- la sauvegarde de la biodiversité à travers notamment la reconquête des
continuités écologiques, ses trames vertes et bleues et la préservation du
littoral
- la sanctuarisant des terres agricoles, des forêts et des espaces naturels
- le développement des mobilités douces et collectives du quotidien
- la préservation des communs et notamment l’eauLes écologistes portent un projet dans lequel l’écologie n’est pas un simple supplément
d’âme. Ils sont décidés à faire de l'Occitanie une vraie terre solidaire de transition
écologique, et ce bien avant 2040. Nous savons que vous êtes nombreuses et nombreux à
partager également ce projet. Contribuez, proposez. À vous de jouer !https://www.laregion.fr/Participez-a-Occitanie-2040#formulairePour les élu.es EELV et apparenté.esVéronique VINETCo-Présidente du groupe Nouveau MondeContact presse : 0561335386
Communiqué des élu.es EELV et apparenté.es
Membres de Nouveau Monde
Conseil régional OccitanieQuelle Occitanie en 2040 ?« Écrivez avec nous l'important schéma
dont dépend l’environnement dans notre région »Le 15 mai, le Conseil Régional Occitanie a lancé une concertation publique sur le Schéma
Régional d’Aménagement, de Développement Durable et Equilibré du Territoire « Occitanie
2040 » (SRADDET). Elle se clôturera le 30 juin prochain puis donnera lieu à une autre phase
de consultation, l’enquête publique, en cours d’année 2020.
Sous ce nom technique se cache un schéma global et essentiel - à valeur prescriptive pour
les documents d’urbanisme - qui orientera de façon majeure l’aménagement de nos
territoires pour les 20 prochaines années. Face à l’urgence climatique et aux fractures
territoriales qui ne cessent de se creuser, il est impératif de traduire dans cet exercice
de planification l’aspiration des habitant.e.s à renverser le modèle pour vivre mieux :
mobilités, partage des terres et protection des sols, alimentation, rénovation des logements
et revitalisation des cœurs de ville, transition énergétique, préservation de la biodiversité,
accès aux services publics, protection des population face aux risques … autant d’enjeux qui
doivent structurer notre vision pour l’Occitanie.Ce schéma doit dès lors poser impérativement et clairement des règles à la hauteur
des enjeux actuels du changement climatique, de l’effondrement de la biodiversité, de
sécurité alimentaire, de préservation des biens communs.Au sein du Conseil régional, les élu.e.s EELV et apparenté.es sont mobilisé.es pour faire du
SRADDET l’outil de la transition écologique attendue par des citoyen.nes de plus en plus
nombreux à nous sommer d’agir. Partout en Europe, une grande partie des votant.es ont
adressé un message fort pour – qu’à tous les niveaux – l’écologie soit au cœur des actions.
Un message clair pour enfin lutter efficacement contre le dérèglement climatique.
Dans les semaines à venir, les élu.es régionaux EELV et apparentés du Conseil Régional
d’Occitanie se mobiliseront pour que le SRADDET inscrive dans ses priorités :- la lutte contre l’artificialisation des sols et ainsi mettre fin aux projets inutiles
de bétonisation en Région
- la sauvegarde de la biodiversité à travers notamment la reconquête des
continuités écologiques, ses trames vertes et bleues et la préservation du
littoral
- la sanctuarisant des terres agricoles, des forêts et des espaces naturels
- le développement des mobilités douces et collectives du quotidien
- la préservation des communs et notamment l’eauLes écologistes portent un projet dans lequel l’écologie n’est pas un simple supplément
d’âme. Ils sont décidés à faire de l'Occitanie une vraie terre solidaire de transition
écologique, et ce bien avant 2040. Nous savons que vous êtes nombreuses et nombreux à
partager également ce projet. Contribuez, proposez. À vous de jouer !https://www.laregion.fr/Participez-a-Occitanie-2040#formulairePour les élu.es EELV et apparenté.esVéronique VINETCo-Présidente du groupe Nouveau MondeContact presse : 0561335386
PRIVATISATION
DE L’AÉROPORT DE TOULOUSE, LA FIN DU VOL ?
Une première étape victorieuse qui doit en appeler d’autres : l’État doit annuler la privatisation de l’Aéroport Toulouse Blagnac
La
Cour Administrative d’Appel de Paris a annulé ce mardi 16 avril la
procédure de sélection des candidats au rachat en 2014 des 49,99%
des parts de l’État dans la Société Aéroport Toulouse Blagnac
(STAB). Cet important jugement constitue une première victoire, mais
qui ne doit pas faire oublier qu’à ce jour cette décision
n’annule pas encore le principe de la vente des parts et donc la
privatisation de la SATB.
Cette
privatisation nous la dénonçons depuis 2014, souvent isolés dans
les hémicycles, mais toujours aux côtés des collectifs citoyens et
des syndicats.
Nous
avions encore récemment présenté un vœu en Assemblée Plénière
du Conseil Régional
Occitanie
le 28 mars dernier afin de demander à l’État :
- l’annulation
de la vente de ses parts ;
- que
l’actionnariat de la Société ATB reste un actionnariat
majoritairement public, ce qui n’était pas le cas à cause d’un
pacte d’actionnaires secret négocié entre la Société Casil
Europe et Emmanuel Macron, alors Ministre de l’Économie et des
Finances.
Malheureusement
notre texte n’a pas été adopté, la Plénière se contenant
d’une vague déclaration qui oubliait l’essentiel :
l’annulation de la vente.
Mais
la Justice nous donne aujourd'hui raison et nous incite à
poursuivre
la mobilisation pour que cesse la main mise d’affairistes
douteux sur une infrastructure régionale stratégique.
Car
cette privatisation n’a été qu’un instrument de spéculation
financière pour la Société Casil. Rappelons qu’à la fin de
l’exercice 2015, Casil avait tenté un coup de force pour obtenir
un dividende de 50 millions d’euros en siphonnant le
fonds de réserve de plus de 67 millions d’euros. Mais fort
heureusement, la mobilisation des collectivités locales sous
l’impulsion du Collectif contre la privatisation ont fait reculer
l’actionnaire chinois, sans pour autant l’empêcher chaque année
d’utiliser ces réserves pour y ponctionner de juteux
dividendes : 7,7 millions pour l’exercice clos en 2016, après 19,9
millions d’euros pour 2015 et 2,4 millions pour 2014.
La
décision de la Cour Administrative d’Appel - pour cruciale
qu’elle soit - n’est qu’une étape, car l'annulation
pure et simple de la vente des parts de l’État relève du
Tribunal
de Commerce. Nous
restons plus que jamais mobilisé.es pour
faire annuler cette vente.
En effet, au regard des enjeux de santé publique, environnementaux
et économiques que représente cet aéroport sur notre territoire,
il nous semble indispensable, que le capital de la Société ATB soit
détenue majoritairement par des actionnaires publics et que cette
majorité ne soit en aucun cas dévoyée en étant détournée
par un pacte d’actionnaires négocié secrètement.
Nous
espérons que la Justice contraindra bientôt définitivement le
Président Macron à désavouer les agissements du Ministre Macron.
Communiqué de presse
Michèle RIVASI (députée européenne EELV)
OUI AU VACCINS, NON AUX LOBBIES.
La santé Publique et l’intérêt général sont mes seules boussoles.
Depuis
quelques semaines je suis caricaturée en militante anti vaccins. Ce qui
s’apparente à une campagne calomnieuse, vise à disqualifier mon combat
politique. Je ne peux
laisser passer de telles attaques sans mot dire.
Ma
réponse vise à rétablir la vérité et à rassurer celles et ceux qui ont
pu être troublés par de telles allégations. J’écris pour terrasser
l’hydre de la rumeur et du soupçon.
Que les choses soient claires : je ne remets pas en cause l’utilité de
la vaccination, et je sais ce que les vaccins ont apporté en termes de
progrès sanitaires au 20eme siècle, de lutte contre la mortalité
infantile…
Scientifique
de formation, diplômée de l’Ecole Normale Supérieure et agrégée en
biologie, fondatrice du premier laboratoire indépendant sur la
radioactivité en France (la CRIIRAD),
je rejette depuis toujours l’obscurantisme. J’avance sous le double
drapeau de l’intérêt général et de la santé publique. Amiante,
levothyrox, prothèses mammaires je me suis battue toute ma vie pour
faire respecter la santé des gens et contre les mensonges
des lobbies.
Mon combat depuis toujours a été pour la transparence et l’information des citoyens.
Récemment
d’ailleurs, sur le glyphosate nous avons obtenu une belle victoire au
niveau de la Cour de Justice de l’UE qui oblige l’EFSA à rendre
publiques l’ensemble des études
gardées confidentielles au nom de l’intérêt commercial et du secret des
affaires.
Combattre les "liaisons dangereuses" qui gangrènent l'intérêt général et mettent en péril la santé publique, entre le monde de la recherche, de l'expertise scientifique et celui de l'industrie et de l'argent est pour moi un impératif catégorique.
Combattre les "liaisons dangereuses" qui gangrènent l'intérêt général et mettent en péril la santé publique, entre le monde de la recherche, de l'expertise scientifique et celui de l'industrie et de l'argent est pour moi un impératif catégorique.
J’ai
malheureusement commis une erreur regrettable en invitant il y a 2 ans
dans un débat M. Wakefield. Si c’était à refaire, je ne le referais pas :
son étude dépubliée par
The Lancet et son film ne m’ont pas convaincue. L’indigence des
arguments avancés suffit à discréditer la thèse et l’auteur. Cette
invitation malheureuse et inappropriée a donné une occasion en or aux
lobbys de la santé de m’attaquer directement ou indirectement.
Qu’ils sachent pour autant que je ne les crains pas et qu’on ne me fera pas taire.
Qu’ils sachent pour autant que je ne les crains pas et qu’on ne me fera pas taire.
Mon combat est un combat contre les lobbies.
Je
l’affirme donc haut et fort : je suis pour la vaccination ; pour la
protection de la santé. C’est pour cette raison que je réclame depuis
des années, et en ai parlé directement
avec la Ministre de la Santé, des études indépendantes sur les
adjuvants (aluminiques notamment) utilisés dans les vaccins, sur l’effet
cocktail des 11 vaccins sur les nourrissons de moins de 18 mois) et une
amélioration de la pharmacovigilance concernant
les produits de santé. Ces réponses doivent être portées à la
connaissance du public.
Nous
avons réussi à obtenir la transparence et la traçabilité sur les
aliments, mais c’est toujours impossible avec les produits de santé. On
nous oppose le secret des affaires.
Alors que la défiance de nos concitoyens envers les vaccins (suite aux divers scandales sanitaires et à la multiplication des conflits d’intérêts) s’accentue, il me semble pourtant que débattre de la politique vaccinale en France est nécessaire pour restaurer la confiance et protéger nos concitoyens.
Alors que la défiance de nos concitoyens envers les vaccins (suite aux divers scandales sanitaires et à la multiplication des conflits d’intérêts) s’accentue, il me semble pourtant que débattre de la politique vaccinale en France est nécessaire pour restaurer la confiance et protéger nos concitoyens.
Il
faut exiger la transparence dans les prises de décisions et s’assurer
que les décisions prises, notamment en ce qui concerne la loi sur
l’obligation vaccinale, n’ait pas été
prise ou suggérée sous l’influence du lobbie pharmaceutique. Il faut
mettre fin aux conflits d’intérêts et aux portes tournantes entre les
élus et les dirigeants et experts d’agences sanitaires et les
laboratoires pharmaceutiques.
Chacun doit comprendre que l’opacité crée le doute.
Chacun doit se convaincre que qui veut rétablir la confiance demande la clarté.
Nul ne pourra désormais prétendre ignorer ma position : les vaccins oui, les lobbies non.
Budget 2019
Le budget de la Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée s’affichera en 2019 à 3,61 milliards d’euros, fonds européens compris. Les élu·e·s écologistes EELV et apparenté·e·s ont pesé de tout leur poids à l’occasion des discussions et du vote du budget pour écologiser les politiques régionales. Avec mes collègues de la délégation écologiste, nous sommes intervenu·e·s en amont et au moment du vote du budget pour que les décisions de la Région Occitanie répondent le plus possible aux urgences environnementales économiques et sociales. Minoritaires dans la majorité régionale, nos propositions ne sont malheureusement pas toujours intégrées mais nous continuons à nous mobiliser pour que l’écologie innerve l’ensemble de nos politiques. Les amendements déposés :
|
Des écologistes à Rugy : "La loi de Finances 2019 doit répondre à l'urgence climatique!"
TRIBUNE - Huit élus écologistes
appellent le gouvernement à "prendre des décisions fermes et engager
aujourd'hui les actions publiques organisant la transition écologique de notre
société" à l'occasion de la loi de Finances 2019. Et à sortir de la
politique des "petits pas"
Voici la tribune des huit élus écologistes :
"La démission de Nicolas Hulot a
sonné comme un appel à un sursaut pour répondre au terrible défi des
changements climatiques. Des centaines de milliers de citoyens ont répondu en
défilant dans la rue. La mobilisation se poursuit et doit s’amplifier. Dès
maintenant, il est nécessaire et possible d’engager les actions publiques pour
que la France soit à la hauteur de ses engagements européens et internationaux.
Le débat budgétaire sur la loi de Finances 2019 est l’occasion, pour le
gouvernement, de prendre des décisions fermes et d’engager aujourd'hui les
actions publiques organisant la transition écologique de notre société. Il
s’agit de mettre en cohérence les politiques budgétaires et fiscales avec cet
objectif, d’encourager les mutations et les changements de comportement des
entreprises comme des consommateurs, de planifier les investissements
nécessaires.
Nos concitoyens sont de plus en plus nombreux à vouloir
s’engager. Ils ne peuvent le faire seuls. Les contribuables, les consommateurs,
les entreprises et les collectivités territoriales s’investissent, tant
financièrement qu’au quotidien et dans le changement de leurs pratiques. Il est
inconcevable que ces efforts ne soient pas utilisés comme tremplins pour la
mise en œuvre de politiques d’une grande ambition nationale pour la lutte
contre le dérèglement climatique et l’effondrement de la biodiversité.
Si le budget du ministère de l’Ecologie semble légèrement en hausse, on reste sur la politique des petits pas
La première présentation du projet de loi de finances 2019 le
24 septembre dernier ne va pas dans ce sens. Si le budget du ministère de
l’Ecologie semble légèrement en hausse, on reste sur la politique des petits
pas. Quel est l’infléchissement réel et la place laissée à l’écologie dans le
budget de l'Etat? En faire un pivot central serait pourtant possible et ce
projet de loi de finances devrait être un premier acte fort.
C’est pourquoi, nous demandons solennellement au gouvernement
et au ministre de l’Ecologie de mettre en place un fonds national de la
transition écologique et de la solidarité dès 2019. Les ressources de ce fonds
peuvent être abondées par la recette de la contribution climat carbone, par une
fraction de la TIPP correspondant à l’augmentation de la part diesel, par toute
autre taxe relevant du principe pollueur/payeur. Nous demandons également que
soit créée et mise en œuvre dès 2019 une vignette annuelle pour tous les
véhicules poids lourds qui circulent sur le territoire métropolitain. La
recette correspondante devra également abonder le fonds de la transition
écologique.
Afin d’impulser et de coordonner cette politique de mutation,
à l’échelle des territoires, avec tous les acteurs concernés, en premier lieu
les collectivités territoriales mais aussi les partenaires sociaux, les
associations de consommateurs et d’usagers, nous demandons l’élargissement des
compétences de l’Ademe (gouvernance, moyens, compétences et champ
d’intervention) pour qu’elle devienne une Agence Nationale de la Transition
Ecologique .
Il est impératif que ces recettes fiscales nouvelles ne soient pas détournées à d’autres fins
Le projet de budget 2019 présenté au conseil des ministres
prévoit une augmentation des recettes de la fiscalité écologique de 1.9
milliards d’euros. Il est impératif que ces recettes fiscales nouvelles ne
soient pas détournées à d’autres fins. Quatre axes majeurs sont prioritaires :
·
Un 'plan Transport et Déplacement' en
lien avec un plan vélo ambitieux dont l’objectif central doit être d’offrir,
partout, une offre de transports et de déplacements alternatifs à la voiture
individuelle, des aides au remplacement des véhicules polluants et d’organiser
le recentrage du transport de fret sur le réseau ferroviaire dans un cadre
européen. Ce plan doit être concerté et se décliner au niveau des territoires
avec l’ensemble des acteurs sur la base d’une contractualisation des objectifs
et des moyens.
·
Un 'plan d’économie d’énergie dans l’habitat'en
lien avec l’ANAH, l’Union Social de l’Habitat, Action logement, les grands
bailleurs institutionnels, les professionnels de l’immobilier et les
confédérations et associations de locataires.
·
Un plan 'Santé environnementale' associant
également l’ensemble des acteurs concernés pour améliorer la prévention et la
protection sanitaire dans l’ensemble des activités touchant notamment à la
gestion des déchets, à l’agriculture, au transport et à l’habitat.
·
Un plan de redistribution sur les territoiressoutenant
la mobilisation au quotidien des collectivités territoriales : développement
des énergies renouvelables, grand plan et aides à l’isolation des copropriétés
et logements individuels, lutte contre l’artificialisation des sols,
constitution de puits de carbone, développement des transports en commun, ou
encore réduction des déchets.
Nous demandons que ces plans soient inscrits à l’agenda
gouvernemental dans les tous prochains mois. La lutte contre le dérèglement
climatique ne peut plus attendre."
Les signataires :
Joël Labbé, sénateur
écologiste du Morbihan
Laurence Abeille, ancienne députée écologiste
Jean Desessard, ancien sénateur écologiste
Mounir Satouri, président du groupe Alternative Ecologiste et Sociale au Conseil régional d’Ile-de-France
Julie Laernoes, vice-présidente écologiste de Nantes Métropole
Catherine Hervieu, vice-présidente écologiste de Dijon Métropole
Mireille Alphonse, adjointe écologiste au Maire de Montreuil
Henri Arevalo, membre du bureau exécutif d'EELV, conseiller municipal et communautaire écologiste
* Les exergues sont de la
rédactionLaurence Abeille, ancienne députée écologiste
Jean Desessard, ancien sénateur écologiste
Mounir Satouri, président du groupe Alternative Ecologiste et Sociale au Conseil régional d’Ile-de-France
Julie Laernoes, vice-présidente écologiste de Nantes Métropole
Catherine Hervieu, vice-présidente écologiste de Dijon Métropole
Mireille Alphonse, adjointe écologiste au Maire de Montreuil
Henri Arevalo, membre du bureau exécutif d'EELV, conseiller municipal et communautaire écologiste
Délégation des élu·es écologistes, occitanistes et catalanistes
Membre de Nouveau Monde
Conseil Régional d’Occitanie
Communiqué de Presse
Le report des projets de LGV en Occitanie : une chance à saisir pour la région !
Le
rapport Duron, remis hier, vient conforter nos analyses. Il acte le
report à moyen ou long terme des lignes LGV en Occitanie. Pas une seule
ligne nouvelle ne sera inaugurée avant 15 ans au mieux, 30 ans plus
probablement.
Dans tous les scénarios, on constate que la réalisation de la LGV Bordeaux-Toulouse ne pourra se faire qu'au détriment des lignes du quotidien, indispensables pour les territoires de notre Région.
Ainsi,
faudra-t-il choisir : renouvellement des TET, construction d’une ligne
nouvelle mixte Montpellier et Perpignan ou d’une LGV pour gagner 30
minutes entre Toulouse et Paris ?
Pour
nous, la priorité est claire : oui aux aménagements ferroviaires à la
sortie de Toulouse qui bénéficieront au trafic des TER ; oui à une ligne
nouvelle totalement mixte (voyageurs et fret) de Montpellier à
Perpignan pour faire face à la saturation avérée de la ligne existante, à
sa fragilité face aux risques de submersion marine, et pour permettre
de faire renaitre le fret ferroviaire ; oui à la préservation des TET
entre nos différentes régions et nos territoires ruraux. Oui à une
solution alternative à la LGV entre Bordeaux et Toulouse.
Le
report de la construction de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan
est assorti dans ce rapport d’une double peine pour nos habitants : le
rapport propose en effet de ralentir les trains sur la ligne actuelle,
pour sécuriser le trafic : Béziers, Narbonne, Perpignan sont sacrifiés.
Les gares nouvelles de Montpellier et Nîmes deviennent
définitivement inutiles. Il faut immédiatement arrêter le projet de
gare de Manduel, sans intérêt tant qu’une ligne nouvelle complète n’est
pas réalisée entre Montpellier et Perpignan.
Le
rapport Duron aborde clairement les moyens supplémentaires à mettre en
œuvre pour financer les transports. Ce secteur primordial pour
l’amélioration des mobilités des habitant·es
d’Occitanie ne peut faire l’objet de marchandages. Nous ne sommes pas
dupes. Après des années de désengagement de l’Etat sur le rail, il est
temps de mettre les moyens pour les transports du quotidien et sur les
grands projets d’infrastructure utiles, uniquement utiles.
Les
élus écologistes, occitanistes et catalanistes au Conseil régional
d’Occitanie défendront avec vigueur l’attribution aux transports du
quotidien des crédits qui ne seront finalement pas utilisés pour les
projets de LGV au cours de ce mandat. Transformons cet abandon en chance
pour notre région et ses habitants en redonnant à notre réseau de
transports ferrés régionaux sa vitalité.
L’usine
SAIPOL triture entre autre activité des graines de
colza le colza est une culture alimentaire pour la
fabrication de biocarburants.
Nous ne
sommes pas favorables à la production de
carburant à partir de Cultures alimentairespour
plusieurs raisons:
-
La production d'agrocarburants est justifiée par
la limitation des émissions de gaz à effet de
serre. C'est faux ! Elle entraîne un changement
d'affectation des sols désastreux. Si les terres
agricoles sont accaparées par la production des
carburants, il faut en trouver d'autres pour la
production alimentaire... Conséquences directes:
la déforestation et le saccage d'espaces naturels
des pays du sud
-
La crise alimentaire de 2008 a démontré que les
agrocarburants provoquent une pression très forte
sur le prix des denrées alimentaires car ils
deviennent un objet de spéculation.
-
Les multinationales ayant vite évalué les bénéfices
qu'elles pouvaient tirer à court terme de cette
production provoque une dynamique d'accaparement des
terres sans précédent, souvent avec le soutien des
gouvernements et des instances politiques
internationales
-
Enfin, la filière française d'agrocarburants n'est pas
économiquement viable. Seules les aides de l'Etat et
la taxe (dite Beulin) payée par les pétroliers
assurent aux cultures destinées aux agrocarburants une
certaine rentabilité.
Les
Eurodéputé-es vont dans le même sens puisqu’ils ont
adopté le 23 octobre leur rapport sur la révision de
la directive sur les énergies renouvelables prononcés
lors de la réunion de la Commission environnement du
Parlement européen dans lequel ils et elles se
prononcent pour une élimination complète des
biocarburants à partir de cultures alimentaires d’ici
2030.
Nous
ne minimisons pas la problématique des 85 emplois. Les
salariés sont les otages dans cette affaire de
l'entreprise Avril qui est coutumière des fermetures
et réouvertures d’usines.
Ce
qui est dommageable, nous en sommes bien conscients,
c'est que ce trafic concerne un niveau important des
flux du port de Sète. Mais peut être pourrions-nous
réfléchir à soutenir des orientations de production
différentes et d’avenir.
Ainsi
nous nous abstiendrons sur ce vœu.
Déclaration
de Gérard Onesta en séance plénière du Conseil Régional d’Occitanie, le
3 novembre 2017, sur la situation en Catalogne
______________________________ __________________________
À
travers la crise que traverse nos voisins et amis catalans nous sommes
en train de vivre des événements d’une nature et d’une portée inédites.
Non pas quant à la question posée : l’envie d’indépendance est depuis
toujours inhérente aux sociétés humaines. Non pas pas à cause du moyen
choisi : le référendum stigmatisé comme « régional, unilatéral, illégal »
a été utilisé ces deux dernières décennies par une dizaine de
territoires en Europe, territoires que le droit international a toujours
fini par reconnaître depuis comme des états indépendants. De nombreux
états membres de l’Union Européenne sont d’ailleurs issus de tels
référendums.
Non, ce qui est
inédit, c’est la démarche non ethnique, ouverte au monde, et annoncée
comme solidaire en termes de budget vis-à-vis des autres territoires
européens. Mais ce qui est surtout inédit, c’est le concept nouveau que porte la
Catalogne : « l’indépendance dans l’interdépendance », et le tout dans
une non violence qui, depuis huit ans, force le respect de tous les
observateurs.
Ainsi la Catalogne
bouge, mais la France regarde ailleurs. La Catalogne bouge, mais
l’Europe regarde ailleurs. Mais si une région ne peut pas - ne doit pas -
regarder ailleurs, c’est bien notre Occitanie !
D’abord
parce qu’en nous - dans les Pyrénées dites orientales - la Catalogne «
pousse un peu sa corne ». Je vous concède que cette formule chère à
Claude Nougaro n’est pas forcément adéquate quand on sait que les
Catalans avaient décidé de renoncer aux corridas avant que la
Constitution espagnole - vous savez, ce document négocié par les
franquistes entre 1976 et 1978, qui est en passe de venir le texte le
plus saint de la bibliothèque européenne - dise qu’il était
inconstitutionnel de vouloir arrêter cette barbarie...
Mais
au-delà de notre propre et fier territoire de Catalogne nord,
n’oublions pas tous les fonds européens que nous avons en co-gestion
avec la Catalogne sud, ni l’ambitieux Groupement Européen de Coopération
Territoriale qui nous lie à elle. C’est en ce moment la Catalogne qui
préside ce GECT, or depuis hier tous nos référents catalans ont été
congédiés et leur Ministre de tutelle - Raül Romeva - a été incarcéré.
Dès lors, tous nos projets communs - économiques, universitaires,
culturels, environnementaux - sont désormais dans le néant. Même les
salaires des agents du GECT ne peuvent plus être payés !
Nous
sommes en Europe, cet espace qui se veut un oasis de démocratie dans un
monde violent, oasis qui se dessèche pourtant un peu plus chaque jour
entre austérité libérale et abandon cynique des migrants. Et bien c’est
dans cette Europe qu’un Parlement élu - notre assemblée sœur, le
Parlement de Catalogne - voit la plupart de ses membres menacés
d’arrestation immédiate. Comment cela est-il possible dans l’Europe de
2017 ? Il y a forcément - forcément ! - d’autres voies à inventer, entre
indépendance et interdépendance, entre autonomie et association.
Mais
pour ouvrir ces voies nouvelles, il faut réunir tout le peuple catalan,
le même jour autour de la même urne, afin d’en finir avec ce poker
menteur de la « majorité silencieuse » dont tout le monde se réclame.
On nous annonce ce grand rendez-vous démocratique pour le 21 décembre prochain. Parfait. Fort bien.
Mais
que vaut une démocratie qui frappe, avec une brutalité effarante, des
personnes âgées sans défense ? J’étais sur place lors du référendum du
1er octobre, je peux en témoigner.
Mais que vaut une démocratie dont le parti au pouvoir convoque des élections et, aussitôt, emprisonne tous ses opposants ?
Mais
que vaudra le résultat du 21 décembre si un des deux camps - celui de
la République - accepte par avance le verdict des urnes tandis que
l’autre - celui de l’Espagne de Felipe VI de Bourbon - indique déjà
qu’il n’acceptera ce verdict que s’il est conforme à ses souhaits ?
Dans
ce contexte, par notre proximité géographique, au regard de notre
Histoire partagée, et surtout sur la base de nos valeurs, l’Occitanie
doit faire savoir sa disponibilité pour toute médiation - directe ou
indirecte, car on sait que les chemins de la diplomatie sont parfois
discrets - pour contribuer à apaiser ce conflit qui, s’il dure, ne
restera pas sans impact sur nos concitoyens ni sur les valeurs
fondatrices de l’Europe...
Que
seront les événements dans les jours et semaines qui viennent ? En toute
modestie, je n’en sais rien. Mais j’ai cependant une certitude : la
différence entre Monsieur Rajoy et la Catalogne... c’est que la
Catalogne est là pour longtemps.
Agnès Langevine et José Bové demandent le gel du projet TDN-THOR (Malvési - Aude)
A la veille du CODERST sur le projet TDN-THOR, José Bové et Agnès Langevine ont demandé à Nicolas Hulot de se positionner sur l'installation de Malvési et la gestion des déchets stockés aux abords de l'usine. Les deux élus s'insurgent contre ce projet d'un autre temps et en appellent au ministre de la Transition Ecologique et Solidaire pour qu'il prononce le gel du projet.
Pour José Bové, député européen :
« Le site de Malvési, premier site européen de traitement du minerai d'uranium, est une menace majeure pour l'environnement aux portes de Narbonne. On ne compte plus les accidents de gestion, comme en 2004, lorsque la rupture de la digue des bassins de décantation avait entrainé le déversement de 30 000 m3 de boues radioactives hors du site. Nous ne pouvons pas attendre un nouvel accident. Le préalable indispensable avant quelconque nouvel aménagement qu'un audit soit réalisé sur le site et qu'il soit enfin traité comme le site nucléaire dangereux. Il est incompréhensible que le site ne soit pas encore classé Installation Nucléaire de Base. »
Pour Agnès Langevine, Vice-Présidente de la région Occitanie déléguée à la transition écologique et énergétique, Biodiversité, Economie Circulaire, Déchets
« Nous ne pouvons accepter une solution de traitement des déchets qui s'avèreraient toute aussi ou plus nocive pour la population. Notre Région est fortement engagée dans la transition écologique de ses territoires avec une trajectoire de Région à énergie positive, de reconquête de la biodiversité et de protection des populations. L'avenir est résolument ailleurs que dans l'énergie nucléaire dont la dette écologique et financière pèse d'ores et déjà sur l'avenir de l'humanité
Question du groupe Nouveau Monde en Commun sur l'exploitation des gisements d'hydrocarburants
Bonjour,
Voici
ci-dessous la question orale que notre groupe posera à l'AP du 2
novembre de la Région Occitanie, par l'intermédiaire d'une élue des
Hautes-Pyrénées,
Amicalement,
Mme La Présidente,
J’ai été récemment interpellée par le collectif « Non
au gaz de schiste 65 » dont je suis la porte parole aujourd’hui.
En effet, la société australienne Gas2Grid s’est vue
attribuer par l’Etat, en 2008, un permis exclusif de recherches d’hydrocarbures
sur Saint-Griède, zone couvrant 4 départements : Gers, Landes, Pyrénées
Atlantiques et Hautes-Pyrénées. Pour le département des Hautes-Pyrénées, dont
je suis originaire, 9 communes sont concernées : Caussade-Rivière,
Estirac, Hagedet, Lascazères, Madiran, Maubourguet, Sombrun, Soublecause et
Villefranque.
La méthode utilisée, dite par réflexion vibro-sismique n’en
est pas moins néfaste puisque les ondes émises sur un territoire à fort enjeu
agricole, viticole et touristique comme celui de Saint-Griède, ont des
conséquences néfastes sur l’environnement, l’eau et les constructions.
Ce permis accordé pour une durée de 5 ans aurait dû être
renouvelé en 2013, Le collectif a alors multiplié les recours pour empêcher sa
prolongation : car bien qu'orientée sur une recherche d'hydrocarbures dits
conventionnels tout en sachant pertinemment qu'ils ne sont pas ou peu présents
sur ce territoire , cette demande était susceptible de déboucher sur la
recherche de gaz ou de pétrole de schiste, hydrocarbures dits non
conventionnels. Cause entendue en 2015 puisque Ségolène Royal, alors ministre
de l'environnement a rejeté ce renouvellement via un arrêté ministériel.
Malheureusement, cette décision a été annulée par le Conseil d’État en août
2016 ; suite à cette décision, le Tribunal administratif de Pau a donc
condamné, en novembre 2016, l’État à modifier son arrêté dans les 30 jours sous
peine d'une amende de 3000 € par jour de retard. Et aucun arrêté n'a été
reformulé à ce jour. Voilà où nous en sommes aujourd'hui. Et il demeure
néanmoins inadmissible qu'à aucun moment du processus, les habitants des
territoires concernés n'aient été associés.
Malheureusement le cas de Saint-Griède n'est pas un cas
isolé et il existe des situations similaires sur notre Région.
Malgré l’annonce du
ministre de l’environnement, Mr Nicolas Hulot, d’interdire la production
d’hydrocarbures à l’horizon 2040 en promulguant une loi interdisant tout
nouveau permis d’exploration, le collectif reste très inquiet et alarmiste.
En effet, pour éviter tout risque de procès coûteux, l’Etat
prévoit une prolongation des permis exclusifs de recherche déjà attribués et
donc un « droit de suite » prévu dans le code minier d'est à dire
l’octroi d’une concession d’exploitation dans la foulée d’une éventuelle
découverte mais pas au-delà de 2040, donc pas d’interdiction effective
d’exploration des hydrocarbures non conventionnels (c'est-à-dire gaz de pétrole
et de schiste).
Même si la législation française interdit aujourd’hui
l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures conventionnels mais aussi du
gaz et pétrole de schiste par fracturation hydraulique, rien ne garantit sa non
remise en cause dans le cadre actuel de la mondialisation et des accords de
libre échange.
Alors que la Région Occitanie ambitionne de devenir la 1ère
région à énergie positive en développant les énergies renouvelables destinées à
terme à couvrir les besoins et ce pour
limiter le réchauffement climatique et répondre à l’urgence environnementale au
motif des textes et engagements de la COP 21 et ce sur l’ensemble du périmètre
de son territoire, je vous demande :
- D’intervenir
auprès du Ministre pour :
*)que plus aucun permis,
de recherche ou d’exploitation, ne soit accordé, que les permis déjà accordés
(dont celui de Saint-Griède) soit abrogés et que les demandes de prolongation
des permis existants soient rejetées.
*)que
l'astreinte financière soit levée et les arriérés de paiement annulés
- D’effectuer
également une démarche afin d’œuvrer à une réforme du code minier incluant
l’interdiction de toute expérimentation, exploration et exploitation des
hydrocarbures non conventionnels, quelque soit la technique utilisée.
Véronique VINET
Lettre d'informations
Délégation EELV, écologistes et POC
Conseil Régional d'Occitanie
ÉDITORIAL
Le premier semestre 2017 vient de s'achever avec l’Assemblée plénière le 30 juin à Montpellier.
L'ordre du jour particulièrement chargé nous a conduit à siéger une douzaine d'heures. Éprouvant donc mais de nombreux rapports méritent que l'on s'y arrête :
L'approbation des comptes administratifs 2016 et la 1ère décision modificative de l'année. Les objectifs sont globalement tenus. Nous n'avions pas d'observations particulières, le débat ayant eu lieu au moment de l'adoption du budget, si ce n'est de pointer qu'il est nécessaire d'aller plus loin dans l'exigence de transparence financière des banques.
Nous nous réjouissons d'une belle avancée avec la mise en place de critères d'éco-conditionnalité pour les subventions et diverses aides aux entreprises. Plusieurs conseillères du groupe NMEC se sont investies dans le groupe de travail. Nous regrettons l'absence de deux points : la référence au CICE et son utilisation ainsi que la suppression du seuil de 10 salariés pour être soumis à des critères environnementaux.
Autre élément important, le 3ème pilier du Règlement Intérieur du Conseil Régional avec les outils de la citoyenneté active. Votation régionale à l'initiative des citoyen-nes, droit d'interpellation de l’Assemblée Plénière, Conseil Régional des Jeunes, budgets participatifs, commissions citoyennes. Ce travail, piloté par Gérard Onesta, Président du Bureau de l'Assemblée, est la concrétisation d'un engagement de campagne. Espérons que ces outils, qui seront déclinés en autant de dispositions sur le mode concertation, donnent envie aux habitant-es d'Occitanie de s'en saisir.
Il a été question de transport également et notre délégation à fait part de ses inquiétudes sur la difficile négociation TER avec la SNCF. À l'heure où les lignes à grande vitesse ne semblent plus avoir le vent en poupe si l'on en croit plusieurs membres du gouvernement et le Président Macron lui-même, il va falloir rapidement reconsidérer le devenir du tronçon Bordeaux-Toulouse. La position des écologistes n'a pas varié ; la solution de rénovation de l'existant doit être étudiée.
Au sortir d'une longue séquence électorale qui a rebattu les cartes de la politique et dont nous n'avons pas encore épuisé tous les bouleversements, nous pouvons affirmer que les élu-es que nous sommes n'ont pas varié dans leurs objectifs : initier et soutenir des avancées pour une Région plus écologique, plus sociale et plus démocratique.
L'ordre du jour particulièrement chargé nous a conduit à siéger une douzaine d'heures. Éprouvant donc mais de nombreux rapports méritent que l'on s'y arrête :
L'approbation des comptes administratifs 2016 et la 1ère décision modificative de l'année. Les objectifs sont globalement tenus. Nous n'avions pas d'observations particulières, le débat ayant eu lieu au moment de l'adoption du budget, si ce n'est de pointer qu'il est nécessaire d'aller plus loin dans l'exigence de transparence financière des banques.
Nous nous réjouissons d'une belle avancée avec la mise en place de critères d'éco-conditionnalité pour les subventions et diverses aides aux entreprises. Plusieurs conseillères du groupe NMEC se sont investies dans le groupe de travail. Nous regrettons l'absence de deux points : la référence au CICE et son utilisation ainsi que la suppression du seuil de 10 salariés pour être soumis à des critères environnementaux.
Autre élément important, le 3ème pilier du Règlement Intérieur du Conseil Régional avec les outils de la citoyenneté active. Votation régionale à l'initiative des citoyen-nes, droit d'interpellation de l’Assemblée Plénière, Conseil Régional des Jeunes, budgets participatifs, commissions citoyennes. Ce travail, piloté par Gérard Onesta, Président du Bureau de l'Assemblée, est la concrétisation d'un engagement de campagne. Espérons que ces outils, qui seront déclinés en autant de dispositions sur le mode concertation, donnent envie aux habitant-es d'Occitanie de s'en saisir.
Il a été question de transport également et notre délégation à fait part de ses inquiétudes sur la difficile négociation TER avec la SNCF. À l'heure où les lignes à grande vitesse ne semblent plus avoir le vent en poupe si l'on en croit plusieurs membres du gouvernement et le Président Macron lui-même, il va falloir rapidement reconsidérer le devenir du tronçon Bordeaux-Toulouse. La position des écologistes n'a pas varié ; la solution de rénovation de l'existant doit être étudiée.
Au sortir d'une longue séquence électorale qui a rebattu les cartes de la politique et dont nous n'avons pas encore épuisé tous les bouleversements, nous pouvons affirmer que les élu-es que nous sommes n'ont pas varié dans leurs objectifs : initier et soutenir des avancées pour une Région plus écologique, plus sociale et plus démocratique.
Retrouvez notre bilan de mandat 1 an de mandat : le bilan |
De nouvelles bases pour la Politique Agricole Commune après 2020
En
février dernier, Guillaume CROS, Vice-Président du Conseil Régional
d’Occitanie en charge notamment des affaires européennes a été nommé
rapporteur de l'avis d'initiative sur la Politique Agricole Commune
après 2020 par le Comité Européen des Régions.
Lors de sa mise en œuvre en 1962, la Politique Agricole Commune avait pour objectif de garantir la sécurité alimentaire de l'Europe tout en assurant un niveau de vie équitable aux agriculteurs.
Désormais, il sera nécessaire de changer d'approche pour construire une agriculture durable, respectueuse de l'environnement, pour enfin inscrire les défis environnementaux, sociaux et alimentaires au cœur de la PAC.
En effet, l'agriculture, la qualité des aliments et la préservation de nos ressources naturelles sont au cœur des préoccupations des citoyens. Pour preuve, la société civile s’est mobilisée massivement pour faire entendre sa voix et ses préoccupations lors de la consultation sur la PAC organisée par la Commission européenne.
Après de nombreuses rencontres avec l'ensemble des acteurs du monde agricole (paysans, chercheurs, élus, associations, citoyens), Guillaume CROS présentait le 1er juin dernier, devant la commission des ressources naturelles du Comité Européen des Régions, son projet d’avis sur la Politique Agricole Commune après 2020. Après amendements, le projet d’avis a été adopté à une très large majorité.
Lors de sa mise en œuvre en 1962, la Politique Agricole Commune avait pour objectif de garantir la sécurité alimentaire de l'Europe tout en assurant un niveau de vie équitable aux agriculteurs.
Désormais, il sera nécessaire de changer d'approche pour construire une agriculture durable, respectueuse de l'environnement, pour enfin inscrire les défis environnementaux, sociaux et alimentaires au cœur de la PAC.
En effet, l'agriculture, la qualité des aliments et la préservation de nos ressources naturelles sont au cœur des préoccupations des citoyens. Pour preuve, la société civile s’est mobilisée massivement pour faire entendre sa voix et ses préoccupations lors de la consultation sur la PAC organisée par la Commission européenne.
Après de nombreuses rencontres avec l'ensemble des acteurs du monde agricole (paysans, chercheurs, élus, associations, citoyens), Guillaume CROS présentait le 1er juin dernier, devant la commission des ressources naturelles du Comité Européen des Régions, son projet d’avis sur la Politique Agricole Commune après 2020. Après amendements, le projet d’avis a été adopté à une très large majorité.
Ainsi, dans ce rapport, Guillaume CROS défend
une Politique Agricole Commune, juste, durable et solidaire, qui assure
sa légitimité sur les plans économique, social, environnemental,
territorial, et international.
"Sans un revenu d’abord assuré par des prix agricoles justes et stabilisés, sans une plus juste répartition du soutien public entre exploitations et entre États membres, sans une plus grande durabilité des modes de production, et sans un effort accru pour le développement rural, l’Union Européenne ne pourra garantir la pérennité d’exploitations agricoles prospères à taille humaine, faire face aux défis environnementaux et de santé publique, développer des territoires ruraux vivants et renforcer la cohésion de l’Union européenne".
"Sans un revenu d’abord assuré par des prix agricoles justes et stabilisés, sans une plus juste répartition du soutien public entre exploitations et entre États membres, sans une plus grande durabilité des modes de production, et sans un effort accru pour le développement rural, l’Union Européenne ne pourra garantir la pérennité d’exploitations agricoles prospères à taille humaine, faire face aux défis environnementaux et de santé publique, développer des territoires ruraux vivants et renforcer la cohésion de l’Union européenne".
Le
projet d'avis plaide notamment en faveur d'une régulation des marchés
agricoles pour empêcher excédents ou pénuries, d'une réorientation de la
politique commerciale agricole de l’UE vers l'exportation de produits à
haute valeur ajoutée valorisant les territoires et d'une répartition
plus équitable des marges entre acteurs des filières, des producteurs
aux distributeurs.
L’adoption
de cet avis par la Commission Ressources Naturelles du Comité des
Régions constitue donc un signal fort, en faveur d’une réforme profonde
de la PAC, pour développer notamment des exploitations agricoles à
taille humaine pourvoyeuses d’emploi, renforcer la politique de
développement rural (formation professionnelle, innovation sociale,
suppression de la fracture numérique...) avec la mise en place d'un
agenda rural, soutenir les jeunes agriculteurs, les circuits courts
plébiscités par les consommateurs, les filières de qualité, une
restauration collective biologique et locale, etc.
Guillaume
Cros agira pour que cet avis soit adopté et réponde aux attentes des
territoires et de leurs habitants. Il sera soumis au vote de la session
plénière du Comité des Régions les 12 et 13 juillet prochains.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire